Après cette longue période de confinement qui m’a bien miné le moral à ne pas pouvoir nourrir mon âme de beaux paysages et de m’émerveiller de la nature toute puissante et humble à la fois qui remet des couleurs après l’hiver. On est ressorti, timidement, n’ayant pas beaucoup d’information sur le covid à cette époque.
Puis l’été arriva, ma bonne humeur restée prisonnière d’un printemps en cage. Il était temps de sortir, c’était et ça restera toujours vital.
Les Cévennes sont fantastiques, il y a les paysages que l’on ne croit exister que dans les livres, et encore relativement peu de monde.
Je prends le temps de souffler… les yeux grands ouverts. La sensation de revivre dans la douceur des arbres, de retrouver de l’énergie en écoutant le bruit de la rivière, les pieds dans l’eau fraîche des massifs. Je suis là où je doit être et je m’y sens chez moi, mon vrai chez moi, dehors.
Alors je grave ces moments délicats qui font du bien, un peu de douceur dans ce monde qui nous a réduit à la survie en boite pendant des mois…
Profitez de chaque instant les amis !
